A propos de Villefrancoeur


SITUATION ET DEMOGRAPHIE

Situé en Loir-et-Cher, à mi-chemin entre Blois et Vendôme, la commune de Villefrancoeur regroupe plusieurs hameaux :

La commune s’étend sur 18,1 km² et compte 424 habitants depuis le dernier recensement de la population, soit une densité d’environ 23.43 habitants par km².

Les habitants de Villefrancoeur sont nommés les villefrancoeuroises et les villefrancoeurois.

AERODROME DE BLOIS-LE BREUIL

L’aérodrome du Breuil est situé sur les communes de Villefrancoeur, de La Chapelle-Vendômoise et de Landes-le-Gaulois.
Cet aérodrome est destiné aux vols d’affaires, de tourisme et de loisirs.
C’est également une base de planeurs.
Il dispose de deux pistes avion, de deux pistes ULM en herbe et d’une aire pour l’aéromodélisme, et les vols en hélicoptère.

HISTOIRE

De la Commune :

Situé sur le canton d’Onzain, ancienne paroisse de Chartres, la commune de Villefrancœur tire son nom de la dénomination « Villam Francori », adoptée au Xème Siècle.
Ces termes d’origine latine signifient :

  • Villam : « la ferme, le domaine rural »
  • Francori : « des Francs »

Vers 1272, le nom du village évolue en Villa Francor (déclinaison des deux termes précédents)
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Commune-Francoeur.
C’est vers 1793 que la dénomination actuelle (Villefrancoeur) est adoptée.

De l’église :

L’église Saint-Pierre a presque été entièrement reconstruite au XVIème siècle.
Elle se compose d’une nef et d’un chœur à chevet plat, de même largeur, s’ouvrant sur elle par une arcade à double voussure.
L’ensemble de la voûte est couvert d’un lambris en châtaigner et la charpente est composée d’entraits et de poinçons octogonaux amortis par des bases moulurées.
Des fenêtres en plein cintre s’ouvrent dans le mur sud, celle du chevet est murée.
Un clocher-porche a été ajouté en 1867 par l’architecte Martin Monestier devant la façade et une chapelle au nord du chœur.

Dans l’église, une plaque de marbre érigée à la mémoire de Charles René de la Forest et de son épouse Marie-Catherine Le Cuiller de Beaumanoir, propriétaires de Freschines jusqu’en 1846, est encore visible.
L’inscription mentionne leurs bienfaits notamment la construction d’une école, d’un presbytère, la restauration et l’embellissement de l’église.

De Freschines (domaine privé, ne se visite pas) :

Le Domaine de Freschines, fit son apparition dans l’histoire au XIIème siècle. Ses propriétaires, les seigneurs de St Amand de Vendôme, en firent don à l’abbaye de Fontevrault en 1153. Pendant un siècle, Freschines connut une ère de prospérité due à une bonne administration.
Il devint le champ clos de rivalité d’abbaye entre Saint-Lomer de Blois et l’abbaye de Fontevraud Bouchard jusqu’en 1310. A cette date, la terre de Freschines, appartient à Jean Cueillette, notaire du Roi Louis XII.

Le vieux château fut construit par les membres de la famille Cueillette.
Le Château de Freschines, construit en 1763 par Jean Baptiste Begon, Receveur Général des Finances de la Généralité de Montauban, fut acquis en 1778, par Antoine Laurent de Lavoisier, fermier général, nommé Directeur des Poudres.

Lavoisier célèbre chimiste, expérimenta, également à Freschines, de nouvelles méthodes culturales, qui permirent, d’implanter des prairies artificielles pour nourrir les animaux et doubler la production de blé.
Il créa une école dans la commune.
Il fut guillotiné le 8 Mai 1794, son épouse Marie-Anne Pierrette Paulze, réhabilitée de ses droits, vendit le château et ses terres à Monsieur de la Forest.

En 1863, la propriété fut vendue à Joseph Law, marquis de Lauriston. A sa mort, son gendre, Le Général, Comte de Vibraye hérite du domaine. Sa fille, la Comtesse de Vienne, le céda aux religieuses de la Providence de Blois.

Il devient ensuite une clinique psychiatrique.

PERSONNAGES MARQUANTS

Lavoisier :

Antoine Laurent de Lavoisier, né le 26 août 1743 à Paris et guillotiné le 8 mai 1794, est un chimiste, philosophe et économiste français.
Il a énoncé la première version de la loi de conservation de la matière, il a également participé à la réforme de la nomenclature chimique.
Il est une référence en tant que père de la chimie moderne et auteur de la maxime : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. ».
Lavoisier a travaillé à Freschines sur de nouvelles méthodes culturales.

Jacques Mesrine :

En juin 1979, Jacques Mesrine enlève le milliardaire Henri Lelièvre et le séquestre dans une maison du Breuil pendant 37 jours.